Société

vendredi, 23 novembre 2018 16:41

L’Office de l’eau Guadeloupe met le cap sur l’assainissement et la formation

De gauche à droite ; Sylvie Gustave-dit-Duflo, vice-présidente de la Région, déléguée à l'environnement et à la biodiversité, Éric Tardieu, directeur général de l'Office international de l'eau, Marcel Sigiscar et Dominique Laban, respectivement président et directeur de l'Office de l'eau Guadeloupe, lors de la signature de la convention organisant la formation des agents et des élus. De gauche à droite ; Sylvie Gustave-dit-Duflo, vice-présidente de la Région, déléguée à l'environnement et à la biodiversité, Éric Tardieu, directeur général de l'Office international de l'eau, Marcel Sigiscar et Dominique Laban, respectivement président et directeur de l'Office de l'eau Guadeloupe, lors de la signature de la convention organisant la formation des agents et des élus.

Le plan pluriannuel d’investissement 2019-2024 de l’Office de l’eau Guadeloupe a été présenté aux membres du Comité de l’eau et de la biodiversité. Le traitement des eaux usées et l’amélioration des compétences des agents de terrain et des élus sont les priorités pour les six années à venir.

Quand on évoque les difficultés liées à la gestion et à la gouvernance de l’eau en Guadeloupe, la capacité d’anticipation des décideurs est souvent pointée du doigt. Dans un contexte où il n’a pas la main sur tous les leviers, l’Office de l’eau Guadeloupe, présidé par Marcel Sigiscar et dirigé par Dominique Laban, a résolument pris la voie de l’amélioration des compétences ; celles des techniciens de terrain, mais aussi celles des élus. C’est l’objectif de la convention qui a été signée, mardi matin, à l’hôtel de région, à l’occasion de la plénière du Comité de l’eau et de la biodiversité de Guadeloupe, réuni pour donner son avis sur le plan pluriannuel d’investissement de l’Office de l’eau, pour les six prochaines années.

L’assainissement d’abord
Le précédent dispositif (2013-2018) avait mis l’accent sur les opérations de remise en état des conduites et de reconstruction des unités de production, pour un montant d’environ 9 millions d’euros. Pour 2019-2024, la priorité sera donnée à l’assainissement : remise aux normes des stations d’épuration et traitement des eaux usées. Afin de mettre tous les atouts de son côté, l’Office de l’eau a donc fait appel à un organisme expert, son éponyme international.

La formation, comme accélérateur des projets
« Grâce à cette convention, nous serons en mesure d’accroître le nombre de personnes formées, annonce Éric Tardieu,  directeur général de l’Office international de l’eau. On espère atteindre le chiffre de 30 personnes chaque année sur tous les sujets qui sont importants pour le traitement de l’eau : les installations de production, le réseau, la détection de qualité, les fuites, le laboratoire, etc. et on croit que la formation sera, du coup, un levier important pour accélérer les projets en matière d’eau en Guadeloupe. »

L’Office de l’eau en coordonnateur
Comment les choses vont-elles se mettre en place concrètement ? Comme pour toute formation, une demande individuelle sera formulée par l’intéressé, mais, grâce à cette convention, c’est l’Office de l’eau Guadeloupe qui va assurer la coordination du projet. Il fera remonter les besoins, les regroupera et dressera les priorités. Par la suite, les stagiaires seront accueillis à des sessions de formation, soit en Guadeloupe, avec les formateurs qui viendront de l’Office international de l’eau, soit au Centre national de formation aux métiers de l’eau de Limoges-La Souterraine, riche de 30 000 m2 de plateforme pédagogique.

22 millions de créances à recouvrer
Selon Éric Tardieu, « il s’agit de progresser pas à pas, car toute la chaîne doit être concernée : les prélèvements en rivière pour la qualité de l’eau, la protection des captages, la gestion des installations, la maintenance des réseaux, la détection de fuites… ». D’ailleurs une formation est cours, cette semaine, en Guadeloupe sur ce dernier thème. Reste que l’Office de l’eau est toujours confronté à un sacré dilemme : comment faire pour recouvrer 22 millions de créances ?

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